Après neuf mois d’attente d’autorisation, le quartier de mineurs qui m’avait été accordé en 2000 était le centre de jeunes détenus de Fleury Mérogis. Le plus grand de France, d’une capacité d’environ cent places, il venait d’être réaménagé afin de mieux séparer les mineurs des jeunes majeurs, et de tenter ainsi d’enrayer ( lire plus ...)
Après neuf mois d’attente d’autorisation, le quartier de mineurs qui m’avait été accordé en 2000 était le centre de jeunes détenus de Fleury Mérogis. Le plus grand de France, d’une capacité d’environ cent places, il venait d’être réaménagé afin de mieux séparer les mineurs des jeunes majeurs, et de tenter ainsi d’enrayer la violence trop présente.
J’ai donc pu montrer le quotidien de quelques-uns des 3000 mineurs qui passent par la prison chaque année… Ateliers, sport, salle d’activité, formation professionnelle (où même l’éducateur reconnaît qu’elle ne suffira pas à leur trouver un travail), mais aussi ennui, joints, conseil de discipline, rythment les longues journées des détenus.