Suite à la défaite de Diên Biên Phû, en 1955, des milliers de Français d'Indochine furent rapatriés en France et installés dans une dizaine de camps provisoires. Mais, à Sainte-Livrade-sur-Lot, dans cette cité transformée en CAFI (Centre d’Accueil des Français d’Indochine) en 1955, le provisoire dure. Aujourd'hui, peu de gens vivent encore au camp. Moins ( lire plus ...)
Suite à la défaite de Diên Biên Phû, en 1955, des milliers de Français d'Indochine furent rapatriés en France et installés dans une dizaine de camps provisoires. Mais, à Sainte-Livrade-sur-Lot, dans cette cité transformée en CAFI (Centre d’Accueil des Français d’Indochine) en 1955, le provisoire dure. Aujourd'hui, peu de gens vivent encore au camp. Moins de cent. Pourtant, malgré un confort spartiate, les habitants du CAFI n’échangeraient pour rien au monde leurs logements de fortune : ils y ont intégré leur culture et leurs traditions au point de recréer un bout de Vietnam sur les bords du Lot. Lors des vacances d’été, durant une semaine, les familles se retrouvent, toutes générations confondues.