Extraits de l'exposition *
Que reste-t-il du cinéma en Palestine ?
Sur l’ensemble du territoire palestinien, il y a une vingtaine d’années, on recensait 4 cinémas à Jérusalem Est, 4 à Ramallah, 4 à Naplouse, 3 à Bethléem, 4 à Gaza, 1 à Khan Younès et 1 à Raffa.
Depuis la première Intifada, déclenchée en 1987, ces salles ont été transformées en parkings, en entrepôts et même en salles de mariage. La peur des attentats, la multiplication des check-points israéliens, l’obscurantisme des membres du Hamas ont eu raison du cinéma en Palestine.
Seul un lieu résiste proposant des séances quotidiennes : L’« Al-Kasaba » ouvert en 2000, à Ramallah en Cisjordanie, grâce à des fonds occidentaux privés. Chaque jour son directeur se bat pour illuminer l’écran de ses deux salles de 367 et 280 places. « Que serait la vie sans la culture et l’art » ? se demande Georges Ibrahim.
* Une exposition réalisée pour l'association Cinéma Public qui propose chaque année un «Festival jeune public» en Palestine.
www.cinemapublic.org